Face à la mer – Calogero feat Passi

[Passi]:
On ne choisit ni son origine, ni sa couleur de peau
Comme on rêve d’une vie de château, quand on vit le ghetto
Naître l’étau autour du cou comme Cosette pour Hugo
Être en treillis dans le conflit et prier le Très Haut.

Fils du C.O.N.G.O. cette haine j’ai au
M.I.C.R.O. j’ai l’ poids des mots
Sortir d’en bas, rêver de déchirer ce tableau
Fait d’armes, de larmes,
Fait de sang et sanglots.

[Calogero]:
Face à la mer
J’aurais dû grandir
Face contre terre
J’aurais pu mourir
Je me relève
Je prends mon dernier rêve

[Passi]:
Tous deux la même dalle
Et tous deux déçus

[Calogero]:
Je prends mon dernier rêve

[Passi]:
La sécheresse sur une terre où on ne cesse de semer
Tristesse dans des yeux qui ne peuvent pleurer
J’ai beaucoup de rêves lointains, je me suis tant rebellé,
J’ai bu beaucoup de baratin et ça m’a trop saoulé.
Dans la vie y a les tapes au fond et les tapes à côté,
Les “t’as pas un euro ?” ou la tape à l’arrachée,
Y a l’Etat, les R.M.istes, les ” t’as qu’à taffer”
Si t’es en bas faut cravacher, t’as qu’à pas lâcher.
T’as pas connu ça toi, l’envie d’empocher les patates,
Être à gauche droite face à la mer loin des galères.
T’as pas connu ça, l’envie de t’en sortir distribuer des patates
Des gauches droites avec un air patibulaire

[Calogero]:
Face à la mer
J’aurais dû grandir
Face contre terre
J’aurais pu mourir
Je me relève
Je prends mon dernier rêve

[Passi]:
Tous deux la même dalle
Et tous deux déçus

[Calogero]:
Je prends mon dernier rêve
Face à la mer
C’est toi qui résistes
Face contre terre
Ton nom sur la liste
de tout ton être
Cité à comparaître

[Passi]:
C’est l’histoire de cette plume qui s’étouffe dans le goudron,
d’cette matière grise dont le pays n’a pas fait acquisition,
on se relève, on repart à fond, on vise le Panthéon,
j’en place une à ceux qui en ont, qui rêvent consécration,
la dalle la niak, je l’ai comme mes potes l’ont
on veut toucher le ciel étoilé sans baisser le pantalon.
Trop peu bonnes fées et trop de cendrillons.
Calo-Passi 2.0.0.4. action

[Calogero]:
Face à la mer
J’aurais dû grandir
Face contre terre
J’aurais pu mourir
Je me relève
Je prends mon dernier rêve

[Passi]:
Tous deux la même dalle
on est tous deux déçus
[Calogero]:
Je prends mon dernier rêve
[Passi]:
Tous deux la même dalle
on vise tous deux au-dessus
[Calogero]:
Je prends mon dernier rêve

[Passi]:
On ne choisit ni son origine, ni sa couleur de peau
comme on rêve d’une vie de château, quand on vit le ghetto
naître l’étau autour du cou comme Cosette pour Hugo
être en treillis dans le conflit et prier le Très Haut.
Fils du C.O.N.G.O. cette haine j’ai au
M.I.C.R.O. j’ai l’poids des mots

Face à la mer
On veut tous grandir
Calo-Passi
Trop jeunes pour mourir

Mon enfance – Barbara

J’ai eu tort, je suis revenue,
Dans cette ville, au loin, perdue,
Où j’avais passé mon enfance,
J’ai eu tort, j’ai voulu revoir,
Le côteau où glisse le soir,
Bleu et gris, ombre de silence,
Et j’ai retrouvé, comme avant,
Longtemps après,
Le côteau, l’arbre se dressant,
Comme au passé,
J’ai marché, les tempes brûlantes,
Croyant étouffer sous mes pas,
Les voix du passé qui nous hantent,
Et reviennent sonner le glas,
Et je me suis couchée sous l’arbre,
Et c’était les mêmes odeurs,
Et j’ai laissé couler mes pleurs,
Mes pleurs,

J’ai mis mon dos nu à l’écorce,
L’arbre m’a redonné des forces,
Tout comme au temps de mon enfance,
Et longtemps, j’ai fermé les yeux,
Je crois que j’ai prié un peu,
Je retrouvais mon innocence,
Avant que le soir ne se pose,
J’ai voulu voir,
La maison fleurie sous les roses,
J’ai voulu voir,
Le jardin où nos cris d’enfants,
Jaillissaient comme sources claires,
Jean, Claude et Régine et puis Jean,
Tout redevenait comme hier,
Le parfum lourd des sauges rouges,
Les dahlias fauves dans l’allée,
Le puits, tout, j’ai retrouvé,
Hélas,

La guerre nous avait jetés là,
D’autres furent moins heureux, je croix,
Au temps joli de leur enfance,
La guerre nous avait jetés là,
Nous vivions comme hors-la-loi,
Et j’aimais celà, quand j’y pense,
Oh mes printemps, oh mes soleils,
Oh mes folles années perdues,
Oh mes quinze ans, oh mes merveilles,
Que j’ai mal d’être revenue,
Oh les noix fraiches de Septembre,
Et l’odeur des mûres écrasées,
C’est fou, tout, j’ai tout retrouvé,
Hélas,

Ils ne faut jamais revenir,
Au temps caché des souvenirs,
Du temps béni de mon enfance,
Car parmi tous les souvenirs,
Ceux de l’enfance sont les pires,
Ceux de l’enfance nous déchirent,
Vous, ma très chérie, ô ma mère,
Où êtez-vous donc, aujourd’hui,
Vous dormez au chaud de la terre,
Et moi, je suis venue ici, pour y retrouver votre rire,
Vos colères et votre jeunesse,
Mais je suis seule avec ma détresse,
Hélas,

Pourquoi suis-je donc revenue,
Et seule, au détour de ses rues,
J’ai froid, j’ai peur, le soir se penche,
Pourquoi suis-je venue ici, où mon passé me crucifie,
Elle dort à jamais mon enfance.

Tien An Men – Calogero

Quand les yeux ont tout vu et tout subi
Que même les dieux ont perdus de leur magie
Quand les mots ne vous répondent plus
On courbe le dos
Un jour au bout de la rue…

Vous mène là
A Tien An Men
A pas baisser les bras
Seul face à soi-même
On se voit faire le pas
De donner ses chaînes
Parce qu’on a plus que çà
P’t-être que Tien An Men
Est plus près que ce qu’on croit
Que nos guerres quotidiennes
Valent aussi la peine
Mais on ne les voit pas

Quand les gestes fléchissent sous le plus fort
Qu’il ne vous reste
Plus qu’à se rendre d’accord
Quand plus rien
N’est à perdre ou à prendre
On ne vous retient
Un jour la fin des méandres…

Vous mène là
A Tien Men
A pas baisser les bras
Seul face à soi-même
On se voit faire le pas
De donner ses chaînes
Parce qu’on a plus que ça
P’t-être que Tien An Men
Est plus près que ce qu’on croit
Que nos petits combats
Valent aussi la peine
Mais on ne les voit pas

Parce qu’on a encore çà dans les veines
Et pas d’autres choix
Un jour le destin vous emmène
A Tien An Men

Libertà – Pep’s

Tu sais qu’il y a un bateau qui mène au pays des rêves
Là où il fait chaud, où le ciel n’a pas son pareil
Tu sais qu’au bout d’ cette terre
Oh oui les gens sèment
Des milliers d’graines de joie où pousse ici la haine
On m’avait dit p’tit gars
Là-bas on t’enlève tes chaînes
On te donne une vie
Sans t’jeter dans l’arène
Comme ici tout petit après neuf mois à peine
On te plonge dans une vie où tu perds vite haleine
Alors sans hésiter
J’ai sauté dans la mer
Pour rejoindre ce vaisseau
Et voir enfin cette terre
Là-bas trop de lumière
J’ai dû fermer les yeux
Mais rien que les odeurs
Remplissaient tous mes voeux

{Refrain:}
I just wanna be free in this way
Just wanna be free in my world
Vivere per libertà
Vivere nella libertà

Alors une petite fille aussi belle que nature
Me prit par la main et m’dit : “Suis cette aventure”
On disait même, oh oui que la mer l’enviait
Que la montagne se courbait pour la laisser passer
Elle m’emmena au loin avec une douceur sans fin
Et ses bouclettes dorées dégageaient ce parfum
Qui depuis des années guidait ce chemin
Ton chemin, mon chemin, le chemin

{au Refrain, x2}

Pour arriver enfin à ces rêves d’enfants
Qui n’ont pas de limites comme on a maintenant
J’ai vu des dauphins nager dans un ciel de coton
Où des fleurs volaient caressant l’horizon
J’ai vu des arbres pousser remplaçant les gratte-ciels
J’ai vu au fond de l’eau une nuée d’hirondelles

{au Refrain}

Chanson pour Pierrot – Renaud

T’es pas né dans la rue
T’es pas né dans l’ ruisseau
T’es pas un enfant perdu
Pas un enfant d’ salaud,
Vu qu’ t’es né dans ma tête
Et qu’ tu vis dans ma peau
J’ai construit ta planète
Au fond de mon cerveau.

Pierrot, mon gosse, mon frangin, mon poteau,
Mon copain tu m’ tiens chaud.
Pierrot.

Depuis l’ temps que j’ te rêve,
Depuis l’ temps que j’ t’invente,
De pas te voir j’en crève
Et j’ te sens dans mon ventre.
Le jour où tu ramène,
J’arrête de boire : promis,
Au moins toute une semaine,
Ce s’ra dur, mais tant pis.

Pierrot, mon gosse, mon frangin, mon poteau,
Mon copain tu m’ tiens chaud.
Pierrot.

Qu’ tu sois fils de princesse,
Ou qu’ tu sois fils de rien,
Tu s’ras fils de tendresse,
Tu s’ras pas pas orphelin.
Mais j’ connais pas ta mère :
Je la cherche en vain.
Je connais qu’ la misère
D’être tout seul sur le ch’min.

Pierrot, mon gosse, mon frangin, mon poteau,
Mon copain tu m’ tiens chaud.
Pierrot.

Dans un coin de ma tête
Y’a déjà ton trousseau :
Un jean, une mobylette
Une paire de Santiago.
T’iras pas à l’école,
J’ t’apprendrai les gros mots.
On jouera au football,
On ira au bistrot.

Pierrot, mon gosse, mon frangin, mon poteau,
Mon copain tu m’ tiens chaud.
Pierrot.

Tu t’ lav’ras pas les pognes
Avant d’ venir à table.
Et tu m’ trait’ras d’ivrogne
Quand j’ piquerai ton cartable.
J’ t’apprendrai des chansons
Tu les trouveras débiles.
T’auras p’t’ être bien raison
Mais j’ s’rai vexé quand même.

Pierrot, mon gosse, mon frangin, mon poteau,
Mon copain tu m’ tiens chaud.
Pierrot.

Allez viens mon Pierrot,
Tu s’ras l’ chef de ma bande.
J’ te r’filerai mon couteau,
J’ t’apprendrai la truande.
Allez viens mon copain,
J’ t’ai trouvé une maman :
Tous les trois ça s’ra bien
Allez viens, je t’attends.

Pierrot, mon gosse, mon frangin, mon poteau,
Mon copain tu m’ tiens chaud.
Pierrot.

Les Voisines – Renan Luce

J’ai toujours préféré aux voisins les voisines
Dont les ombres chinoises ondulent sur les volets
Je me suis inventé un amour pantomime
Où glissent en or et noir des bas sur tes mollets
De ma fenêtre en face, j’caresse le plexiglas
J’maudis les techniciens dont les stores vénitiens
Découpent en tranches la moindre pervenche
J’ai toujours préféré aux voisins les voisines
Qui sèchent leurs dentelles au vent sur les balcons
C’est un peu toi qui danse quand danse la mousseline
Invité au grand bal de tes slips en coton
De ma fenêtre en face, j’caresse le plexiglas
Je maudis les méninges inventeurs du sèche-linge
Plus de lèche vitrine a ces cache-poitrine
J’ai toujours préféré aux voisins les voisines
Qui vident leurs armoires en quête d’une décision
Dans une heure environs, tu choisiras le jean
Tu l’enfileras bien sur dans mon champ de vision
De ma fenêtre en face, j’caresse le plexiglas
Concurrence déloyale de ton chauffage central
Une buée dense interrompt ma transe
Puis des effets rideaux et c’est la goute d’eau
Un ravalement de façade me cache ta palissade
Une maison de retraite, construite devant ma fenêtre
Sur un fil, par centaines, sèchent d’immenses gaines

Parce qu’on vient de loin – Corneille

Nous sommes nos propres pères
Si jeunes et pourtant si vieux, ça me fait penser, tu sais
Nous sommes nos propres mères
Si jeunes et si sérieux, mais ça va changer
On passe le temps à faire des plans pour le lendemain
Pendant que le beau temps passe et nous laisse vide et incertain
On perd trop de temps à suer et s’écorcher les mains
A quoi ça sert si on n’est pas sûr de voir demain
A rien

{Refrain:}
Alors on vit chaque jour comme le dernier
Et vous feriez pareil si seulement vous saviez
Combien de fois la fin du monde nous a frôlés
Alors on vit chaque jour comme le dernier
Parce qu’on vient de loin

Quand les temps sont durs
On se dit : “Pire que notre histoire n’existe pas”
Et quand l’hiver perdure
On se dit simplement que la chaleur nous reviendra
Et c’est facile comme ça
Jour après jour
On voit combien tout est éphèmere
Alors même en amour
J’aimerai chaque reine
Comme si c’était la dernière
L’air est trop lourd
Quand on ne vit que sur des prières
Moi je savoure chaque instant
Bien avant que s’éteigne la lumière

{au Refrain}

Jour après jour
On voit combien tout est éphémère
Alors vivons pendant qu’on peut encore le faire
Mes chers

{au Refrain}

Rue de la paix – Zazie

Je vends mon auto
Puisque je roule trop vite
Et que ça me fait peur
Je vends mon magot
Puisque tant de réussite
Ne fait pas mon bonheur

Je vends mes charmes
Et mes armes
Ma violence et ma douceur
Je sauve ma peau
Vends mon âme au diable

Je vends mon usine
Avant que l’oxygène
Ne vienne à me manquer
Je vends ma gazoline
Avant que la mer ne vienne
Mourir à mes pieds

Je sauve la peau de l’ours
Avant de l’avoir tué
Je sauve les meubles
Et vends la maison

{Refrain:}
Pour mettre un hôtel, rue de la paix {x2}
Un monde où tout le monde s’aimerait
Enfin
J’achète un château en Espagne {x2}
J’achète un monde où tout le monde gagne
A la fin

Je vends ma carte chance
Et je puise dans la caisse
On a bien mérité
De toucher une avance
Si c’est pour rendre la caisse
A la communauté

Je passe à l’action
Quitte à monopoliser l’attention
Et rester quelques jours en prison

{au Refrain}

Je vends tout ce que j’ai
Contre tout ce qui me manque
Je vends ce qui s’achète
Contre ce qui n’a pas de prix

Je vends ce que je vaux
Contre ce qui m’est le plus cher
Et si ça ne vaut pas un clou
Tant pis, je donnerai tout

{au Refrain}

Un hôtel rue de la paix
Un château en Espagne
J’achète un monde où tout le monde gagne

Alors on Danse – Stromae

Qui dit étude dit travail,
Qui dit taf te dit les thunes,
Qui dit argent dit dépenses,
Qui dit crédit dit créance,
Qui dit dette te dit huissier,
Oui dit assis dans la merde.
Qui dit Amour dit les gosses,
Dit toujours et dit divorce.
Qui dit proches te dis deuils car les problèmes ne viennent pas seul.
Qui dit crise te dis monde dit famine dit tiers- monde.
Qui dit fatigue dit réveille encore sourd de la veille,
Alors on sort pour oublier tous les problèmes.
Alors on danse… (X9)
Et la tu t’dis que c’est fini car pire que ça ce serait la mort.
Qu’en tu crois enfin que tu t’en sors quand y en a plus et ben y en a encore!
Ecstasy dis problème les problèmes ou bien la musique.
Ca t’prends les trips ca te prends la tête et puis tu prie pour que ça s’arrête.
Mais c’est ton corps c’est pas le ciel alors tu t’bouche plus les oreilles.
Et là tu cries encore plus fort et ca persiste…
Alors on chante
Lalalalalala, Lalalalalala,
Alors on chante
Lalalalalala, Lalalalalala

Alors on chante (x2)
Et puis seulement quand c’est fini, alors on danse.
Alors on danse (x7)
Et ben y en a encore (X5)

Ca m’énerve – Helmut Fritz

J’entre au Costes boire un verre
Mais la serveuse me pompe l’air
J’ai pas la réservation
Je ressors j’ai l’air d’un con
Ca m’énerve, oui ça m’énerve
J’ai un cadeau à faire
De chez Zadig & Voltaire
Le pull où c’est marqué “Rock”
Mais y’a la rupture de stock

Ca m’éneeeeerve
Toutes celles qui portent la frange à la Kate Moss
Ca m’éneeeeerve
Le rouge à lèvres c’est fini maintenant c’est le gloss
Ca m’éneeeeerve
Toutes celles qui rentrent dans le jean slim en taille 34
Ca m’éneeeeerve
La seule vue sur le string te donne envie de les abattre
Scheisse !

Devant le club VIP y’a plein de Lamborghini
Moi j’arrive sur mon vespa on me dit tu rentres pas
Mais ça m’énerve
J’entre chez Weston une blondasse au téléphone
Me dit : « j’peux vous aider ? »
Non je vous ai pas sonné
Elle m’énerve, mon Dieu qu’elle m’énerve
J’ai bu le mojito au Milliardaire
Dans le carré j’ai tout vomi par terre
J’ai perdu mon ticket pour le vestiaire
Je trouve pas de taxi, ach, c’est la guerre !

Ca m’éneeeeerve
Toutes celles qui portent la frange à la Kate Moss
Ca m’éneeeeerve
Le rouge à lèvres c’est fini maintenant c’est le gloss
Ca m’éneeeeerve
Toutes celles qui boivent le champagne rosé
Ca m’éneeeeerve
Pour oublier qu’en Jimmy Chooo t’as mal aux pieds
Ca m’énerve tous les gens qui font la queue chez Ladurée
Tout ça pour des macarons
Mais bon…
Il parait qu’ils sont bons

Ca m’éneeeeerve
Toutes celles qui dansent sur le dancefloor comme des princesses
Ca m’éneeeeerve
Si t’as la black card
eh bah tu verras leurs fesses
Ca m’éneeeeerve
Toutes celles comme toi qui écoutent beaucoup trop fort la musique
Ca m’éneeeeerve
Moi je monte les voir et je leurs dis avec le cric : “ça m’énerve”