Olivia Ruiz – J’traine des pieds

J’traînais les pieds, des casseroles
J’n’aimais pas beaucoup l’école
J’traînais les pieds, mes guiboles abîmées
J’explorais mon quartier

J’traînais des pieds dans mon café
Les vieux à la belotte braillaient
Papi, mamie, tonton André et toutes ces pépées
A mes p’tits soins, à m’pouponner

Ecorché mon visage, écorchés mes genoux
écorché mon p’tit coeur tout mou
bousillées mes godasses, bousillé sur ma joue
bousillées les miettes de nous

La fumée du boeuf bourguignon
Toute la famille tête dans l’guidon
Du temps où ont pouvaient faire les cons
Les pensionnaires, les habitués, les gens d’passage surtout l’été
Joyeux bordel dans mon café

Ecorché mon visage, écorchés mes genoux
écorché mon p’tit coeur tout mou
balayée la terrasse, envolé le bout d’chou
envolées les miettes de nous

Je traîne les pieds, j’traîne mes casseroles
J’n’aime toujours pas l’école

Ecorché mon visage, écorchés mes genoux
écorché mon p’tit coeur tout mou
bousillées mes godasses, bousillé sur ma joue
bousillées les miettes de nous

Paris – Olivia Ruiz

Je ne sais par où commencer,
Dois-je vivre la lune ou ma bonne étoile
A tant que la vie finisse par passer,
Ou provoquer le destin fatal

Paris dévoile mon amour,
Perdue parmi tous ces gens
Paris delivre mon amour,
Je serai sur le pont des amants

Tellement de gens et si peu de regards,
Tellement de gens et si peu de sourires
Jamais le temps de s’offrir au hasard,
Si peu de temps qu’on aimerait en finir

Paris dévoile mon amour,
Perdue parmi tous ces gens
Paris delivre mon amour,
Je serai sur le pont des amants

{Voix off:}
L’attitude un peu lasse,
Elle avance dans la foule,
Sans contraire de la marche
Un bateau ivre sur la houle

Belle Paris fais-toi géréreuse
Avec ma pauvre âme en peine
Je dirai partout que tu es merveilleuse,
Si tu me trouves un seul je t’aime

Paris dévoile mon amour,
Perdue parmi tous ces gens
Paris delivre mon amour,
Je serai sur le pont des amants.